Arrivée à Paris, à nouveau pour un concert, mais cette fois-ci, privé. Au menu de cette soirée, non pas un mais quatre groupes qui se partagent l'affiche de La Machine. Cocoon, groupe pour lequel j'ai voul y aller au départ, sachant au dernier moment, qu'il y aurait également Lilly Wood & The Prick que je voulais voir depuis un moment, Jehro que je connaissais déjà un peu et Asaf Avidan qui serait une totale découverte. La salle dans laquelle ressemble assez peu à une salle de concert ordinaire. C'est vraiment classe, il y a des sièges partout autour, des canapés, des tables, pas du tout l'idée d'une fosse et des gradins. Rien qu'à la vue des lieux, on se sent déjà en "privé". Moi et mes amies, rentrons quasiment les premières et nous précipitrons au premier rang avant de remarquer que personne ne nous suit. Les gens s'installent au bar, ou aux tables, dans les escaliers. On réalise qu'il n'y aura pas autant de monde qu'on l'imaginais et à voir le public clairsemé de la "fosse", c'est un peu la surprise pour nous. En effet, s'il y a bien un concert, où l'on peut aller se servir une bière et revenir exactement à sa place 10 minutes après, c'était bien ce soir-là, ce qui change des concerts auxquels j'assiste habituellement (des heures d'attente, premier rang, rien à boire, pas possible de bouger, pas possible de s'asseoir). Donc une fois rentrée, je retrouve Annaïg, plus connue sans doute sous l'apparence du fameux Blog de La Blonde. Toute contente de rencontrer celle qui m'a permis de gagner ces places VIP grâce à un concours. Une jolie rencontre !
Quelques minutes plus tard, entre en scène Lilly Wood & the Prick, devant une assemblée discréte. C'est une Nili rayonnante qui nous enveloppe immédiatement par sa voix éraillée, subtile et profonde. Les mélodies pop et folk nous résonnent des airs que nous connaissons bien maintenant.
Voilà deux extraits issus de leur dernier album, Invicible Friends, Water Ran et Love Song.
C'est ensuite au tour d'Asaf Avidan de prendre place sur scène. Et là, c'est une vraie claque que je me prends. Une voix à donner des frissons, qui explore habilement de nombreuses tessitures. Guitare, harmonica et violon se mêlent pour nous offrir des rythmes folk, un peu blues, très efficaces et des moments intrumentaux bouleversants et entraîants. Asaf est d'un charisme impressionant avec sa voix déchirant le silence.Très très belle découverte.
Je vous laisse apprécier Her Lies.
C'est au tour de Cocoon d'entamer son set, groupe que j'affectionne particulièrement et dont c'est le septième live auquel j'assiste. Ils me transportent toujours aussi intantanément dans leur univers. La magie opère, à chaque fois. Même sans le décor marin, et l'arrivée sans lanterne à la main. Même sans les effets de lumières, et les lampes qui se balancent. Cocoon c'est des chansons connues par coeur, que l'on chante presque sans s'en apercevoir, c'est un Mark et une Morgane, egaux à eux même, naturellement drôles et proches de leur public. Une complicité et des regards et sourires entendus, qui nous échappe parfois.
Cocoon c'est au-delà du coup de coeur, c'est devenu la bande-son de ma vie. Alors quand je les retrouve sur sur scène, je me sens chez eux comme chez moi.
Et je n'ai malheureusement pas de traces vidéos, de leur passage car mon appareil a décidé que seules les vidéos de Cocoon seraient "fichiers corrompus". Ou on a la poisse comme il faut, ou on l'a pas.
Le Show se termine par Jehro qui emmène la salle dans une atmosphère chaleureuse, avec sa musique folk aux teintes reggae.
Voici quelques photos.