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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 14:42

 

Cocoon, on les aime, c'est une histoire qui dure depuis des années maintenant. Quelle est donc leur fameuse recette ? Les mélodies folks entraînantes et entêtantes que l'on retient rapidement ? Un univers animalier très marqué ? Des mots qui touchent ? Cocoon, c'est un savant mélange de tout ça, des chansons à multiples lectures, accessibles à tous, qu'on a envie de chanter avant même d'en connaître les paroles, certaines qu'on a envie de chanter à tue-tête, vitres grandes ouvertes, plein soleil, et vent dans les cheveux, d'autres qui nous chuchotent des airs mélancoliques. Quoiqu'il en soit, la magie qui avait opéré avec leur premier album, nous enveloppe à nouveau avec leur second opus, Where The Oceans End. Ce dernier est, tout comme le premier, un album concept, où les chansons se dévoilent selon une articulation pensée et cohérente, mais qui fonctionnent tout aussi bien dans leur individualité. Les animaux sont à nouveau des instruments métaphoriques qui servent de support à la mise en scène et aux émotions.

 

L'univers de ce nouveau bébé de Cocoon, est celui de la mer. La scène sur laquelle trônent les instruments, est ornée de filets, des petits cajots de bois, ce qui plante immédiatement le décor et l'atmosphère du concert. La lumière d'un phare, le bruit des vagues, le cri des mouettes, nous voici immergé dans les fonds marins. Mark et Morgane, arrivent accompagnés de leurs musiciens, avec pour seules sources de lumière, une lanterne que chaque membre du groupe tient à la main. C'est Sushi, comme à chaque fois, qui ouvre le set, comme elle ouvre l'album. "May you be where you wanted" Oui, nous sommes là, où nous voulons être. Attentifs, et subjugué, nous montons à bord de cette baleine un peu spéciale. 

 

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A peine a-t-on  mis les palmes dans l'abîme marin, que l'on change de lieu, et nous voilà dans la forêt, avec une Reine en colère que l'on connaît bien maintenant et le public répond en chœur " She lost a treasure there", Owls est donc le premier bond dans le premier album.

 

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Et c'est Mother qui continue le voyage, dédicace de Mark à sa maman présente ce soir là dans la salle, qui nous fait revenir à l'océan, avec ces bateaux qu'on laisse partir, titre que l'on reçoit comme une confidence, et avec toute l'émotion qui la caractérise.

 

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Et c'est au tour du célèbre On My Way, Mark et Morgane, disent avoir besoin de nous, je crois qu'il était inutile de demander. Le public connaît les paroles, chante même les notes, " Be Okay, be okay ...- Plus fort ? - BE OKAY!!!".

 

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Après une salve d'applaudissements, ils nous ramènent tout en douceur avec Baby Seal, dans un silence subjugué. Les lumières sont bleutées, les musiciens évoluent comme des ombres, le rendu es superbe.

 

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Après ces minutes de temps suspendu, Mark et Morgane nous demande notre participation active, pour une des chansons phares du premier album, le fameux Hummingbird. Ils ne sont que tous les deux sur scène, c'est donc en toute intimité, que nous commençons les "ch-ch-ch ch-ch " accompagnés de claquement de doigts, et en rythme s'il vous plaît. Ce qui fut pour moi, et à chaque concert, une épreuve, que de résister à chanter les paroles de cette chanson que j'affectionne tout particulièrement. Mais heureusement, il n'y a pas que des gens comme moi, et les "ch-ch-ch" murmurés dans une salle de 4000 personnes, c'est juste sublime.

 

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Ensuite la couleur est annoncée "ce soir, c'est menu-reprises", et la cover qui est une de leurs premières et sans doute la plus connue de tous est Hey Ya. Reprise que je pourrai qualifier de contrôle pour voir si le public a bien appris ses leçons de rythmes, et comme dans toutes les classes, il y a des mauvais élèves, et pas que dans le fond, mais les bonnes intentions sont là, et plus c'est casse-gueule, plus c'est drôle. Et au fil des concerts, j'ai comme l'impression que Mark et Morgane en rigolent d'avance. Et Clermon-Ferrand ne fait pas exception à la règle. Et comme à l'accoutumée, Hey Ya explore les styles musicaux : Country, Bossanova, reggae ... De tous les styles la country remporte un franc succès, on sait donc que Cocoon peut donc nous faire aimer tous les styles, ce qui va se confirmer plus tard.

Vient ensuite, le moment clef de la soirée, celui de la chorégraphie. Attention, l'intitulé est plus long à prononcé que la chorégraphie lui même. C'est le grand Oliver, le Kamel Ouali d'Australie, dixit Mark, qui l'a finement élaboré et qui se nomme donc "la prise du Grizzly sous l'arc-en-ciel». Chorégraphie dont je tairai le secret car à ce jour, seuls des milliers de spectateurs en ont la connaissance. Pendant toute la chanson, Super Powers, la tension est à son comble, chacun se prépare à cette chorégraphie mythique qui sera réalisé, comme à chaque fois, avec brio.

 

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Après cet effort physique éprouvant, Est appelé Olivier et son ukulélé "non proportionnel" et d'après Mark " l'un des deux est un instrument à la mode", à nous de choisir. Qui dit ukulélé, dit le brillant Comets qui fait tanguer les lampes sur la scène. Ce soir, parce que festival, pas de projecteurs qui se balancent mais dans le public on y est, les bras bougent en rythme et s'entrechoquent un peu, on est tous des comètes à leurs pieds.

 

 

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Mark et Morgane poursuivent avec le dernier single sorti en radio, le dynamique Dee Doo. Le voyage en est à plus de sa moitié,  et nous n'avons plus qu'une chose à dire, à crier " I don't want you to go".

 

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Dans la même lignée énergique, Mark et Morgane entame la deuxième reprise de la soirée, Empire State Of Mind dont le clip a été dévoilé il y a quelques semaines et dont la version est pour moi bien plus efficace que l'originale, leurs voix qui se répondent ou se superposent minutieusement nous offrent une cover remarquable.

 

 


 

 

 

L'exploration se poursuit en introspection avec un Oh my God saisissant, qui monte en puissance.

Et c'est avec le petit dernier de la tournée, Yum Yum, que l'émotion est à son comble, les cordes et les cuivres surenchérissent dans une envolée plongée et je crois bien que la pluie est tombée, en tout cas c’était tout comme.

Le concert se poursuit avec l'instant "chaleur" ou "Danny Brillant", mais c'est mieux que ça, c'est Dolphins. Ca sonne comme une promesse, peut-être celle de toujours les retrouver quelque part "There a place where you can go".

La nostalgie ne prend pas le dessus très longtemps et, Mark et Morgane nous font cadeau d'une troisième reprise, American Boy, dont le clip est une pépite.

 

 


 

 

 

Avec eux on irait n'importe où, L.A., New-York, Broadway, on n'a plus vraiment de voix, et les mains qui chauffent d'avoir applaudi à tout rompre et pourtant on chante, fort, plus fort, pour que les sourires de Mark et Morgane ne s'enfuient pas dans l'ombre.

Vient le moment des remerciements, ce qui sonne la fin proche du concert, à notre plus grand regret.  A présent, Morgane et Mark nous aident à faire nos vocalises, et on y  va franchement, pour un Vultures un peu spécial, qui vire au Grease "Electrifying !!" chanté presque uniquement par le public avant de reprendre le cours de l'entraînant Vultures.

Et puis l'air de rien ils commencent à nous expliquer que pour la prochaine chanson, il suffit de dire "Hello", oui, à nous public clermontois (ou de passage ^^), ils croient vraiment qu'on pourrait avoir oublié le cultissime Chupee ? Ce sont les bras en l'air, les voix qui crient, et les yeux qui pétillent que nous chantons en choeur.

Mark et Morgane n'ont pas envie de partir, et nous non plus, et c'est en bonus qu'ils nous offrent un Cathedral dans une quasi obscurité, avec les lanternes qui éclairent les visages de nos deux magiciens. Le voyage touche à sa fin en beauté, ce titre clôt le set et c'est sous une pluie d'applaudissements que Cocoon nous fait ses "au revoir". On les reverra bientôt, pour sûr.

 

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Cocoon c'est une complicité entre eux, et avec nous, c'est un duo, un groupe, un tout qui rend leurs prestations magiques. Magiques, parce que chacun y apporte de sa signification, chacun y lit ses propres histoires et y trouve le bonheur qu'il y cherche.

 

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Mark, Morgane, merci.

 

[Les photos ne sont pas de Clermont mais de Toulouse, la veille.]

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 11:30

Deux Olympia complets. Une amie. Des heures d'attente. Des belles rencontres. Des bouteilles sans bouchons. Du soleil. Des lettres rouges. Deux fois au premier rang. Une nouvelle robe pour Morgane. Un Oliver tout de blanc vêtu. Deux publics en pleine forme. Des cuivres ajoutés. Un baptême pour un Yum Yum magique. Un petit cours de grammaire. Une déclaration d'amour. Des mercis sur petits papiers. Un public sans le sens du rythme pour un Hey Ya collector. Un Dolphins qui commence comme du Danny Brillant. Une setlist dédicacée. Des lanternes qu'on ne veut pas voir s'éteindre. Des paroles connues par coeur. Une voix qui déraille de trop avoir chanté et crié. La pluie, le froid, des bus qu'on laisse passer. Des sourires jusqu'aux yeux. Des M & M adorables et disponibles. Une affiche recto-verso. Un briquet prêté. Des photos floues. Des fous rires immortalisés. Des Super Powers pêchus. Une complicité formidable. Un tel naturel qui déstabilise. Des American Boy bien mieux que l'originale. Des décors et des effets de lumières enchanteurs. Des nuits très très courtes. Une chorégraphie australienne très très impressionnante. Des harmonies de voix à nous faire frissonner. Des solos instrumentaux à couper le souffle. Des traductions de titres. Des histoires de batailles de phoques et d'otaries. Des "hello" à pleine voix. Des snaps qui font pas toujours de bruit. Des Hummingbird ch-ch-chu-chotés. Des Comets qui font tanguer le parterre du premier rang. Des perles d'émotion. Des coeurs qui battent plus vite. Des Cathedral dans un silence presque religieux. Des artistes grandioses qu'on a pas envie de laisser partir.

 

Deux concerts magiques, un Mark et une Morgane généreux et attachants. Une salle mythique pour un groupe céleste.

 

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Cocoon-2924.JPG  Cocoon - Studio SFR, Paris - 10.03.11

Cocoon - Transbordeur, Lyon - 14.02.11

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 21:35

 

 

 

Le 9 mars, me voilà débarquée à Paris, à l'occasion du concert privé de Cocoon au Studio SFR. Première étape, récupérer une invitation. 70 invitations devaient être distribuées à partir de 11h00 à l'endroit même où aurait lieu le concert le lendemain. Bagages en main, j'arrive à l'endroit en question à 9h10. Une dizaine de personnes campaient déjà dans la file d'attente et je suis même surprise qu'il y ait si peu de monde. Il faut dire que nous sommes un mercredi matin et que tout le monde n'a pas la chance d'être en vacances. Les minutes passent sans quel a file s'allonge, étonnement général de ceux qui attendent là depuis 8h00, pour certains. Vers 10h00, les portes du Studio SFR s'ouvrent pour nous faire patienter à l'intérieur. De vue, on est une bonne trentaine, mais étant parmi les premiers, je ne distingue pas si la file continue jusque dehors mais je suppose que oui. L'attente se fait longue d'autant plus que pas mal d'entre nous, se demandent s'il sera possible d'avoir plusieurs invitations. Les premiers servis nous annoncent que ce ne sera pas possible, déception pour beaucoup de personnes. Mon tour arrive, j'avance et on me donne le fameux carton d'invitation en échange je rempli un questionnaire. A la sortie, un petit groupe dont je fais partie discute devant l'entrée. Nous pronostiquons sur les personnes qui pourraient être déçus de venir seul au point nous revendre une invitation. Et à force d'audace, certains arrivent à négocier la revente de leur invitation jusqu'à 50 euros. Rien n'est trop cher pour un concert de Cocoon aussi privé. On se dit tous "à demain" et chacun rentre de son coté.

Le jour J, je ne peux m'empêcher de tourner en rond dans ma chambre d'hotel, pas envie vraiment d'humeur à visiter Paris, juste envie que les heures passent très vite jusqu'au soir. Je me pointe au studio bien trop tôt, il n'est pas midi, c'était évident que personne n'y serait déjà mais je me sens plus à l'aise d'attendre. Cocoon dans les oreilles, je m'installe sur le banc d'un abribus, afin de garder un oeil sur la file d'attente inexistante pour le moment. Le temps passe difficilement. A 15h00 environ, je vois un homme avec une caméra, il a l'air de faire des essais de prises de vue du trottoir, des passants, mais je comprends qu'il attend quelque chose. Je vais à sa rencontre et apprend donc que c'est un ami de Mark et Morgane, et qu'ils sont sur le point d'arriver. Effectivement, Mark appraît à la sortie d'un taxi, je le salue, il me répond brièvement " Salut, à tout à l'heure" . Quelques minutes plus tard, arrive Morgane, qui me reconnaît de vue, me dit bonjour en filant dans le Studio SFR. Je reste quelques minutes debout près de l'entrée du Studio, les gens qui passent me regardent avec un air curieux. Forcément, rien n'indique que le concert du soir et quand bien même, cela ne justifie pas une présence aussi tôt dans l'après-midi. Qu'importe, j'assume. Quelques minutes plus tard, un petit groupe de personnes ressort du Studio, parmi elles, Mark et Morgane. Ils discutent tranquillement. Moi je ne suis pas loin. Je ne les entends pas, je suis surtout focalisée sur le fait que personne ne réalise qui ils sont. Les gens passent, normalement, sans se douter de quoi que ce soit. Je trouve ça un peu dingue, enfin bon. Le temps de fumer une cigarette et ils rentrent tous à l'intérieur.

Le temps me paraît bien long, surtout que personne d'autre que moi n'est encore là alors qu'il est 18h30. La première personne arrive vers 19h00.Paris-9-11.03.2011-044.JPG Et au moment où on nous fait rentrer dans la salle du concert, nous ne somme pas plus de dix. Le concert commençant à 20h30, les gens ne sont sans doute pas pressés. La salle est petite et même étant tout au fond de la salle, je pense qu'on pouvait profiter amplement du concert. La scène est elle aussi assez petite, les instruments disposés nous laissent deviner qu'ils seront dans une formation réduite par rapport à celle sur scène pour les concerts habituels. Ils seront donc quatre.Mark et Morgane, accompagné de Raphaël (batteur) et Oliver (bassiste).

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En attendant l'arrivée du groupe, les clips de Cocoon sont diffusés en boucle sur des petits écrans à gauche et sur le grand écran derrière les instruments, se déroule un parchemin "Cocoon".

A l'heure prévue iniatialement, et très attendus, Mark et Morgane et leurs acolytes arrivent sur scène. Ils débutent par Sushi, qui est aussi la première piste de leur dernier album "Where the Oceans End". Le public est captivé et attentif, l'émotion nous gagne immédiatement. Mark et Morgane semblent plutôt à l'aise en petit comité. Entre les chansons, ils s'adressent à nous, tout naturellement, avec leurs petites vannes qui nous font bien rire, et qui permettent de donner le temps à Mark d'accorder sa guitare. Après Mother, ils nous annoncent que sur la prochaine chanson, on  a le droit de faire du bruit de chanter et des les premieres notes, les applaudissements ne se font pas attendre pour battre le rythme de On my Way, titre phare de leur premier album. Mark ne manque pas de nous traduire les titres de leurs chansons, au cas où on ne l'aurait pas deviné, la prochaine chanson Baby Seal veut dire Bébé phoque. Merci Mark pour les leçons d'anglais :) On observe un silence presque religieux pendant qu'ils jouent, on est suspendus au doux alliage de leurs voix.

Ils continuent avec des chansons du dernier album, en interprétant le superbe Oh my God, dont le clip a été très bien réalisé et ue vous pouvez regarder sur la page d'accueil de leur site : http://www.frompandamountains.com/ 

Vient le fameux moment "rap" de Mark et Morgane, un bon moment très drôle. Ensuite arrive la ballade "soleil", "créole" avec Dolphins. Ils pousuivent avec le célèbre Chupee, le public crie "Hello" en coeur. Cathedral nous plonge ensuite dans un moment de douceur infinie, c'est magique. Pour continuer, ils choisissent une reprise bien connue désormais, Hey ya, nous avons droit à des essais reggae ou rock assez improbables :) C'est déjà le moment de la dernière chanson, ils nous disent qu'ils n'ont pas envie de partir, et nous non plus, on n'en a pas envie. Mark nous annonce In my Boat qu'il aime beaucoup parce que c'est Morgane qui la compose, elle lui répond qu'elle l'aime aussi beaucoup parce que c'est lui qui la joue. Un délicieux moment, qui a un avant-goût d'au revoir. Ils sortent de scène en nous remerciant mais reviennent quand même pour nous offrir un petit cadeau en plus: la chanson qu'on souhaite les voir jouer, et ce sera Vultures. Le concert se termine sous une pluie d'applaudissements largement mérités. La petite salle se vide, je réussis à décrocher la setlist de Morgane et la fais signer par Oliver et Raphael qui sont en train de ranger les instruments sur scène. Moi, et quelques autres personnes attendons que Mark et Morgane sortent. Quelques minutes plus tard, peut-être une heure, ils arrivent enfin. Bien que leurs taxis les attendent depuis longtemps, ils prennent le temps de faire des photos et signer des autographes. Mark et Morgane sont vraiment adorables, on discute avec eux sans qu'on sente qu'il y ait une quelconque barrière. Vraiment un moment formidable.

Ce concert, est le deuxième que je fais, et je suis loin de me lasser de les voir.Rendez-vous à l'Olympia.

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:35

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06h30 - Réveillée depuis une heure déjà, deux cafés avalés, une clope. Je décide de faire l'inventaire du sac que je dois préparer. Cela peut sembler ridicule pour certains mais avec l'expérience des nombreux concerts auquel j'ai assistés, il faut un minimum de préparation. Je coche mentalement ce à quoi je pense au fur et à mesure.Le billet , évidemment, acheté trois mois plus tôt. Un appareil photo peu discret, donc rangé dans une trousse à maquillage emmitouflé dans une écharpe, fourré au fond du sac. Une bouteille d'eau avec un bouchon supplémentaire. Mon ipod. Deux sandwichs. Mes clopes. Une boite de biscuits au chocolat. Mes albums du groupe au cas où j'ai la chance de les faire dédicacer. Un thermos de café bien chaud. Un bouquin que je je dois me forcer à lire, Mémoires D'Outre-tombes. Un autre appreil photo, plus petit, pour d'éventuels souvenirs vidéos. La radio ne parle que de la Saint-Valentin, et pour la première année, je m'en fiche complètement. Cocoon a bien choisi sa date à Lyon.

09h00 - Le sac et moi, plus ou moins prêts, je tourne en rond dans mon petit studio. Je traine sur internet, avale plusieurs cafés. Dehors il fait moche, il commence à pleuvoir, et ce n'est pas bon signe. La météo l'avait prévu de toute façon, j'aurai aimé qu'elle se trompe, pour une fois. Heureusement, j'ai changé mes horaires de cours pour me ménager un lundi de libre. Je passe mon temps à faire des pronostics sur l'heure d'arrivée des premiers fans. J'angoisse. Comme avant chaque concert. Je ne suis pas de ceux qui peuvent arriver à 19h les mains dans les poches et le coude au bar pednat le concert. Quand j'ai la chance de pouvoir assister à un live, je me donne les moyens d'arriver tôt, et la première si je peux. Deux semaines, avant, au même endroit et quasiment le même temps pourri, j'étais la première devant la salle du Transbo à 16h pour le concert de K's Choice. 16h c'était tôt, mais visiblement pas assez. Puisque plus tard dans l'après-midi, j'apprends que trois personnes avaient pu assister aux balances quelques heures plu tôt. Je me fais violence pour retarder mon heure de départ.

10h45 -  La paranoïa a raison de moi. J'imagine qu'il y a des gens aussi impatients que moi déjà plantés devant la salle, je ne peux pas me permettre d'arriver trop tard. J'empoigne mon sac et je descend prendre mon tram.

11h30 - J'arrive sur le parking de la salle de concert, il n'y a pas un chat, juste quelques voitures garées et le bus de tournée est déjà là. Il y a du monde à l'intérieur mais je ne distingue pas qui exactement. Mark, Morgane ? Je n'ose pas regarder avec insistance.

12h00. Je vois quelques personnes sortir furetivement avec desvalises par la porte arrière du bus, mais je ne les reconnais pas. Je saurai plus tard que ce sont les musiciens du groupe. Je n'ose pas leur parler. Ma timidité m'en empêche.

12h35 - Je décide de manger un morceau. Il pleut des cordes et je n'ai aucun moyen de m'abriter. Je me planche sous un arbre, peu efficace. Les écouteurs sur les oreilles, je déguste mon sandwich à l'eau.

13h00 - Un homme à capuche apparaît à la porte des loges. Je me décide à lui adresser la parole. Qui ne tente rien n'a rien. Je lui demande s'il est possible d'assister aux balances du concert. Il me répond qu'il ne s'occuppe pas de ça, que ce n'est pas à lui d'en décider mais qu'il va demander. Il disparaît. A ce moment ,je me dis que c'est foutu, qu'il m'a dit ça pour être tranquille et que je ne risque pas d'avoir de ses nouvelles.

13h30 - Je crève de froid, mes vêtements sont trempés et avec le vent, c'est juste horrible. Toujours personne à l'endroit de la file d'attnete pour le concert. Encore une fois, je me suis fait des idées pour rien.  Une nouvelle tête apparaît devant la porte des loges. Je réitère ma question. Et à ma surprise, j'apprends que la personne en question avait rééllement demandé pour moi. L'homme m'explique donc qu'on a déjà demandé mais que les balances ne commencent que dans une heure. A ce moment, je ne sais toujours pas clairement si je pourrai ou non assister aux balances mais je me réjouis déjà qu'on ait demandé pour moi.

14h00 - Un fomme de la sécurité arrive sur le parking. Il me demande ce que je fais ici, et je vois dans son regard à quel point il est ahuri de me voir si tôt pour un concert à 20h00. Je lui explique donc que j'aimerai assister aux balances, qu'on m'a dit qu'on demanderait si je peux, et que depuis j'attends une quelconque réponse. Il me dit que lui  a été appelé appelé pour surveiller le parking et gérer le traffic. Il a l'air de vouloir discuter et étant donné qu'on est les deux seules personnes, je ne refuse pas sa compagnie. Il me raconte un peu sa vie, son métier, ses galères, il em pose des questions sur Cocoon qu'il ne connaît pas. C'est un adepte du hard métal, mais je lui fait écouter et il trouve ça pas mal. Il me répète à quel point c'est étonnant que je sois là si tôt.

15h00 - Normalement c'est le début des balances, j'ai donc perdu tout espoir de rentrer à l'intérieur. Le vigile, lui, m'explqiue qu'il est impossible qu'il rentre demander parce qu'il est focé de rester dehors pour surveiller. Le mec de tout à l'heure ressort pour m'annoncer que ce ne sera pas possible d'y assiter puisque France 3 est en train de filmer. Je suis dégoutée. Voyant que je refuse d'aller m'abriter ailleurs, il me propose de m'asseoir dans sa voiture,  puisque pour le moment personne d'autre n'attend pour le concert. J'hésite un peu parce que ma maman m'a tours dit ne pas rentrer dans la voiture des inconnus mais l'instinct de survie me fait accepter. J'ai trop froid pour être méfiante.Il fait son tour du parking, accueille les camions qui viennent livrer je ne sais quoi, le staff du Transbordeur et de temps en temps, il vient dans la voiture et continue à me raconter sa vie. Il me raconte les verres de Champagne qu'il a refusé à plein d'artistes qui lui rpoposaient de venir boire un verre avec eux, les tournées qu'il a fait avec Patricia Kaas, Johnny Halliday, Patrick Bruel. 40 ans dans la sécurité, ça en fait des anecdotes. Paul, c'est comme ça qu'il s'appelle, il pourrait écrire un bouquin avec tout ce qu'il a vécu. Et à ce moment là, je me dis que de toute façon j'ai pas perdu mon temps à attendre des heures puisque j'ai fait une rencontre intéressante.

16h30 - Je suis toujours dans la voiture de Paul. J'ai jamais autant apprécié le chauffage d'une voiture. Un homme l'interpelle, je les vois discuter, Paul me montre du doigt mais je n'entends pas ce qu'ils se disent. Deux minute plus tard, on vient me chercher et on me dit que je peux venir les voir mais que je dois rester discrète. Je suis la plus heureuse. Je rentre dans la salle de concert. Ils répètent Sushi. Je suis sur un petit nuage. Je m'installe dans un petit coin des gradins. Dans la salle, il n'y a personne à part les caméras de France 3, les ingénieurs sons et lumières, et le groupe qui répète sur scène. Je suis au paradis? J'ai les larmes qui me viennent aux yeux, je remercie ma paranoïa. Mark et Morgane sont exactement comme ils sont sur scène ou dans les interviews, ils sont eux-mêmes. Laissez une guitare à Mark et il peut vous chanter Papillons de Lumière ou J'entends le loup, le renard et la belette. Pedant trois quarts d'heure environ j'assiste à leurs balances et j'ai l'impression de vivre un rêve. C'est impressionnant, d'être seule sur ces gradins immenses et personne dans la salle. Une fois les répétitions terminées, ils disparaissent sans que j'ai pu leur adresser la parole. Tout le monde est affairé à quelque chose et personne ne se préoccuppe de ma présence. Je comprends toute seule qu'il est tant que je m'en aille. Je ressors un peu sonnée de ce qui vient de se passer.

17h30 - J'ai repris mes esprits, et je retrovue Paul où je l'avais laissé. Et surprise de voir qu'à cette heure, toujours personne qui attend dehors. Mais pas mal de voitures garées sur le parking. Je suppose donc qu'on attend tous qu'un de nous se décide de faire la queue pour sortir sous la pluie. Je raconte à Paul, les balances et je lui explique que je suis un peu déçue de ne pas avoir pu leur adressé la parole, peut-être par manque d'audace sans doute. Mais je réalise que je peux m'estimer heureuse d'avoir déjà pu les voir en avant-première.

18h00 - Les gens commencent à sortir de leurs voitures, jhe sors donc de celle de Paul, et le remercie pour l'après-midi au chaud.Plus qu'une heure à tenir dans le froid avant que les portes du Transbordeur ne s'ouvrent. Cette heure est la plus longue, comme à chaque concert. Pourtant quand j'y pense, je suis là depuis 11h30 mais ça me parait tellement loin. La file d'attnete ne grandit pas vite et je commence à me demander si les gens n'ont pas oublié que c'était ce soir le concert. La salle est censée être complète alors ils ont intérêt de se magner et faire honneur à Cocoon.

19h00 - Fouillage de sac et de poches, perquisition des bouchons de bouteilles. Je réussis à passer les deux étapes sans qu'il n'y ait de casse. Camouflage réussi je suis fière de moi. J'arrive donc au premier range presque au milieu, donc assurée d'avoir une bonne place. Je mange trnaquillement mon deuxième sandwich en observant la salle se remplir. Je repense à la salle vide quelques heures plutôt, je souris niaisement.

20h30 - La première partie a commencé avec un peu de retard. Un duo canadien fait son apparition : Tricot Machine. Leurs chansons sont douces et drôles, la chanteuse est très souriante et attachante. Un bon moment, c'est une jolie découverte. Le public est assez attentif même s'il s'impatiente de voir Cocoon. La première partie tire sa révérence.

21h00 - Des filets de pêche ornent la scène. Il y a des petits cajots de bois qui entourent les spots. L'ambiance marine est évidemment très présente, c'est sobre mais superbe. Sur les bruits de vagues, et la lumière d'un phare qui balaye la salle, le groupe fait son entrée sur scène avec des lanternes qu'il tiennent chacun dans une main. La magie opère. Les cris et applaudissement retentissent. Sushi ouvre le bal. Mark et Morgane semblent très à l'aise, nous présente avec humour, tour à tour des chansons du premier et du deuxième album sans oublier de nous demander notre avis sur nos préférences. Dur dur de choisir. On prend les deux :) Les jeux de lumières sont très bien articulés, on baigne littéralement dans un univers marin. L'ajout de nouveaux instruments à corde sur les chansons dur premier album donnent encore plus de force aux mélodies.Le public chante avec eux et fait parfois office d'instrument avec les "Shh-shh-shh" sur Hummingbird. La complicité de Mark et Morgane est évidente et rend ces instants encore plus beaux. Pendant Comets, de grandes lampes se balancent au dessus de leurs têtes, nous donnant l'impression d'être ballottés par les vagues. Le jeu des lumières est parfait. Le duo est porté par les musiciens, l'émotion est à son comble. Il y a biensûr l'incroyable chorégraphie d'une seconde, qu'ils nous annoncent comme le moment le plus important de notre soirée, voire de notre vie. Le fameux pas du coucher de soleil sur Super Powers. Les minutes filent comme des secondes et c'est déjà la fin. Cris de désespoir du public qui ne veut pas les laisser partir. Cocoon

revient pour deux morceaux. Morgane cachée depuis le début par son superbe piano, prends maintenant la guitare pour In My Boat. Deuxième rappel et ils terminent par le sublime Cathedral qui nous coupe le souffle. Et c'est la fin. Après le rituel de la photo, les au revoir sont difficiles pour le public. Emue, je reste quelques minutes immobile pour revenir à la vie normale. J'essaie, en vain, d'interpeller les personnes sur la scène qui rammassent les instruments afin d'avoir une setlist mais rien n'y fait. Je ne suis pas la seule et je n'ai pas la voix qui porte assez haut ou le bras assez long. On nous met dehors assez vite.

23h00 - Je dois décider à ce moment de rentrer chez moi, parce que les bus sont plutot rares à partir de cette heure. Mais n'ayant pas pu approcher Mark et Morgane je décide de retourner sur le parking, il continue à pleuvoir. Le parking se vide lentement mais je décide d'attendre leur sortie, même si je dois ensuite attendre le bus du lendemain matin. Je croise le violoncelliste qui m'informe qu'ils sortiront tous à deux heures du matin. Je fais le choix d'attendre, et il semble que l'annonce de l'heure fait fuir les plus courageux, je reste seule. Un homme de la sécurité, un autre, fait des rondes sur le parking. Puis je vois un groupe de trois personnes s'pprocher de lui pour lui poser des questions et je comprends qu'eux aussi ont décidé d'attendre. Je fais connaissance avec mes partenaires de galère. Eux aussi devaient prendre le bus, eux aussi n'ont pas de parapluie. Eux aussi veulent parler à Mark et Morgane. Le temps passe plus vite à quatre. On s'amuse comme on peut, à jeter des cailloux dans les flaques d'eaux, à réécouter des enregistrements de Cocoon, à chanter.

01h30 - Ils sortent enfin de leurs loges, avec leurs vestes à grosse capuches en "poils de Yum Yum". On discutent quelques minutes, ils nous demandent ce qu'on a pensé du concert, et ils me disent que c'est eux qui ont insistés pour que je vienne aux balances. Morgane nous appelle "choupinous". Ils nous dédicacent albums et billets de concerts, posent avec nous pour des photos, et sous la pluie c'est pas une mince affaire. Ils sont assez pressés, étant donné qu'ils avaient une date à Marseille le lendemain et qu'ils prennaient la route directement. On leur dit au revoir, avec des étoiles dans les yeux.

02h00 - Nous rentrons en taxi, mais je pense qu'on était encore sur leur bateau. Et les étoiles, toujours là en ce qui me concerne.

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Où les trouvez ?

     Myspace : http://myspace.com/listentococoon

     Site Officiel : http://www.frompandamountains.com

 

D'autres articles à propos du groupe : Cocoon - Studio SFR, Paris - 10.03.11

 

 

 

 

 

 

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